Quand bus rime avec agitation
Quand bus rime avec agitation

Quand bus rime avec agitation

Nous quittons Arequipa ce matin et, pour la première fois depuis notre arrivée au Pérou, nous tombons sur un chauffeur de taxi peu aimable. Il nous fait payer évidemment un peu plus cher que la course normale. Mais surtout, il nous amène au mauvais terminal de bus ! Quand on nous l’annonce au guichet, c’est le stress ! Et oui, le bus est à 8h et il est 7h45. Heureusement, le bon terminal n’est qu’à 5 minutes à pied… OUF ! Sur le chemin, nous tombons sur le chauffeur de taxi et je me fais un plaisir de le remercier de ne pas nous avoir amené au bon endroit… il s’en fout, évidemment !

Après une longue attente, le bus part enfin. Il est sensé être direct jusqu’à Juliaca puis Puno. Pourtant, il s’arrêtera à de nombreuses reprises.

Nous avons d’abord droit à un vendeur de bonbons. Puis, un jeune nous fait un speech sur les maladies du foi, la prostate, les cancers du sein et de l’utérus… il a même des images à nous montrer (si si je vous jure!). Tout ça pour quoi ? Pour nous vendre des gélules de ginseng, sensées remédier à tous ces maux !

Et enfin (le meilleur pour la fin), un musicien (enfin c’est ce qu’on croyait) monte dans le bus. Il nous chante quelques chansons, mais on ne peut vraiment pas dire qu’il est doué ! Pourtant, pas rancuniers, on lui donne quand même une petite pièce. A ce moment-là, il aurait dû descendre du bus… mais pas du tout ! On a ensuite droit à une « petite » histoire dont la morale est de ne pas abandonner ses parents car nos propres enfants nous le feront payer plus tard… mais ce n’est toujours pas fini ! Après ça, il se met à déballer des bracelets et des portes clés… Non mais c’est qui ce type ??! Son intervention a au moins duré 1h… j’en pouvais plus !

Malgré ça, il faut avouer que les paysages étaient grandioses. Après les paysages désertiques des alentours d’Arequipa, nous passons par les hauts plateaux. Quelle merveille : montagnes et lacs peuplés de lamas, alpagas et flamands roses !

Alentours d'Arequipa - Pérou Hauts plateaux - PérouNous arrivons à Puno à 15h, avec un énorme mal de tête. C’est sûrement le « soroche », le mal des montagnes, car Puno est à plus de 3800m d’altitude. On essaiera d’acheter des bonbons à la coca, mais ça n’aura pas beaucoup d’effet… Il aurait peut être fallu en manger plus ?! Finalement, le repos sera le meilleur remède.

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