Cotopaxi, ça grimpe dur
Cotopaxi, ça grimpe dur

Cotopaxi, ça grimpe dur

Ce matin, départ dès 6h30 pour pouvoir avoir une chance de voir le Cotopaxi dégagé. Ca semble plutôt mal engagé avec toute cette brume :-S

Hosterìa TambopaxiMais nous ne changeons pas nos plans : atteindre le refuge à 4810m !

Nous marchons 1h30 avant d’atteindre le bas du volcan avec un ciel qui, oh miracle, se dégage peu à peu…

Cotopaxi… jusqu’à ce qu’il n’y ait plus un seul nuage sur le volcan… C’est tout simplement inespéré et vraiment grandiose !

CotopaxiLe Cotopaxi est entouré de nombreux autres sommets, ce qui nous donne droit à un sacré spectacle ! En plus, le parc n’ouvrant qu’à 8h, nous sommes seuls pour profiter de cette nature grandiose.

Ilinizas Parc national du CotopaxiLa montée au volcan est assez longue mais au départ, nous montons en lacets et de manière régulière. Ce n’est qu’à partir de 9h30 que nous commençons à croiser les 4×4 qui montent touristes et VTT (quelle bande de feignants !). La descente du volcan en vélo est en effet très prisée.

C’est également à partir de ce moment là que la montée va devenir plus pénible pour nous, voire même interminable. Nous sommes obligés de monter une pente très raide dans une cendre épaisse qui rend nos pas très difficiles. J’ai également le souffle beaucoup plus court que d’habitude… Normal j’imagine à plus de 4000m d’altitude !

CotopaxiNous mettons donc 2h à atteindre le refuge José Rivas à 4810m… un vrai calvaire ! De là, nous pouvons accéder au glacier mais nous sommes trop crevés par nos derniers efforts dans la cendre. Nous profitons de la vue puis redescendons (évidemment beaucoup plus rapidement qu’à l’aller) jusqu’au parking en espérant trouver quelqu’un pour nous redescendre jusqu’à l’entrée du parc.

Finalement, nous allons trouver beaucoup mieux puisqu’un couple d’équatoriens en vacances avec leur petite fille nous propose immédiatement de nous raccompagner jusqu’à Latacunga (notre destination finale)… Inimaginable ! Nous passons 2 heures en voiture avec eux et nous nous arrêtons même déjeuner, déjeuner au cours duquel nous découvrons les bananes chaude au fromage ! Nous n’arriverons même pas à les inviter pour les remercier…

Une très belle journée où nous avons frôlé les 5000m et qui se termine par une très belle rencontre… Que demander de plus ?!

3 commentaires

  1. Ping :Chimborazo, quelle aventure ! « Là-haut…

    1. Agnès

      Oui c’est grandiose, il y en a partout et tous si proches ! J’imagine que vous viendrez très bientôt voir ça par vous-même 😉
      Merci pour le lien.

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