Après nos 3 jours de trek, il faut avouer que nous sommes un peu fatigués, mais la traversée du lac Inle (22km de longeur, 11 km de largeur) de Tonle, ville d’arrivée du trek, à Nyaungshwe, notre prochaine destination, est requinquante ! Nos yeux sont grands ouverts devant ces paysages grandioses de maisons sur pilotis, jardins flottants et embarcations en bois. Ce n’est pas sans nous rappeler Los Uros sur le lac Titicaca.
Nous remettons ça le lendemain accompagné de Ne Win, le chauffeur de bateau qui nous a abordé la veille dans la rue pour nous proposer de nous accompagner sur le lac. Il parle plutôt bien anglais et est d’une extrême gentillesse !
Nous partons à 6h du matin car nous avons la chance de tomber pendant la fête de Phuang Daw Oo pendant laquelle quatre des cinq statues antiques de Bouddha conservées dans l’immense Pagode du même nom passent de village en village lors de grandes processions sur le lac. Des dizaines d’autres bateaux sont là pour assister au spectacle. On dirait que le lac fourmille de petits bateaux !
De grandes barques décorées avancent à la force des hommes qui rament d’une jambe au rythme de la musique et ouvrent le passage à la barque dorée en forme de hintha (oiseau mythique, symbole du pays) qui contient les statues. C’est impressionnant !
Nous partons ensuite pour le « tour habituel » : marché flottant (qui n’en est pas vraiment un), atelier de confection d’ombrelle, ateliers de tissage, pagode Phaung Daw Oo, etc.
Heureusement nous sommes seuls sur notre bateau et nous pouvons donc aller vite à ces endroits trop touristiques pour nous et passer plus de temps sur le lac à observer les habitants vivre. Le petit village flottant de Nampan nous a tout particulièrement envoûté !
Tous les passagers des bateaux que nous croisons nous font de grands signes de la main et de grands sourires. C’est la première fois que nous nous sentons si bien accueillis dans un pays. C’est triste de le dire, mais c’est pourtant vrai : on n’a plus l’habitude dans les pays occidentaux de recevoir des bonjour et des sourires « gratuitement ». Je vous jure que ça touche à un point inimaginable !
Nous finissons par le monastère Kyaung Nga Hpe, bondé du fait des processions du lac, et nous nous faisons aborder par notre premier moine, Tondra, qui trouve que Clément, de par sa coupe de cheveux, pourrait lui même être moine ! Si même les moines s’y mettent…
on me dit que Clem n’a finalement pas trop souri dans le rer. probablement la faute à la grisaille parisienne…
Hehe on tentera peut-être quelques sourires dans le RER dimanche matin histoire de prolonger le voyage… On verra bien le résultat 😉
Surtout ne t’avises pas de dire bonjour au retour dans le RER, tu risques bien de te prendre une taloche ou un coup de sac à main, et tu rangeras aussi ton sourire 😉
(arrêtez de nous donner envie comme ça svp, ça devient douloureux)