Ce matin, le départ est fixé avant 8h pour la dernière étape de ce tour des Cerces. D’abord parce que l’étape est assez longue et que nous avons 8h de voiture à faire le soir pour rentrer à Paris. Mais aussi, parce qu’Agnès a toujours mal au genou et au pied.
!! Attention spoil !! Elle se fait opérer du genou le 28 juillet donc cette journée pourrait mal finir !
Ce départ tôt nous permet surtout d’être les premiers au petit-déjeuner buffet (assez étrange dans le contexte Covid !) et de faire tout le début d’étape complètement seuls. On remonte en direction du col du Chardonnet Sud, en sens inverse de la veille.
Pas de bouquetin aujourd’hui mais le lac de la Mine est toujours là et sous le soleil.
La descente du col du Chardonnet est assez raide mais en lacets donc pas très difficile.
Malheureusement les membres inférieurs d’Agnès sont en train de l’emporter et cette descente est un calvaire pour elle. A l’arrivée en bas, elle décide de descendre directement vers le parking du Pont de l’Alpe d’où elle fera du stop pour rejoindre les voitures à Plan Lachat.
Nous repartons donc à 5 pour la dernière ascension de ce trek annuel : la montée vers le col de la Ponsonnière. Débarrassé de mon rôle d’équipier, je peux maintenant aller chercher le maillot à pois 🙂
A mi-ascension, nous arrivons au-dessus du Grand Lac qui apparaît d’un coup, c’est superbe !
Le sentier suit la crête et laisse le lac se dévoiler à la lumière des rayons du soleil.
Nous rejoignons finalement le lac de la Ponsonnière puis quelques centaines de mètres plus loin, le col. François y laissera la semelle de la chaussure et finira la journée grâce au scotch Plateforme du Bâtiment ®
Ne reste que 6 km de jolie descente qui seront avalés en 1h30, sans compter le temps de la dernière pause pique-nique au Lac des Cerces.
Il y a plus de monde ici, on sent que le lac est accessible en balade familiale depuis Plan Lachat. Nous terminons tranquillement sur la piste forestière et nous retrouvons Agnès, au moment où le temps commence à devenir plus nuageux.
Au bilan de ce cru 2020, on retiendra quelques points négatifs (la blessure d’Agnès, la brume du premier jour, les gardiens de refuge moyennement sympathiques, le monde au sommet du Thabor), mais surtout des paysages superbes, une constellation de lacs incroyables, un bouquetin et surtout une victoire au Perudo !