Nous récupèrons BigMat puis prenons quelques minutes pour nous préparer : réglage des bâtons, badigeonnage de crème solaire, serrage des lacets et autres détails d’importance !
La première partie de l’étape est la montée jusqu’au col Lacroix (2299m). C’est Gunther qui mène la danse et je suis vite à bout de souffle. Je laisse passer les gars et j’effectue la montée à mon ryhtme, mais c’est quand même dur ! Je retrouve les gars au col puis nous redescendons vers le refuge de Jervis où nous nous accordons une petite pause. C’est l’occasion de retrouver notre ami Fiacre !
Puis nous repartons pour le col de Barant et le col de Barancun (2406m). Là encore, même si Clem m’attend régulièrement, j’effectue la montée un peu en solitaire. Décidément, ce premier jour me fait souffrir ! En retrouvant les gars, je me rends compte que je ne suis pas une exception. Notre petit déjeuner trop maigre et la nuit dans le train se font sentir !
Après avoir mangé un peu, nous entamons la dernière partie de l’étape : la descente vers le refuge de Barabara Lowrie (1757m). Jusqu’au Plan des Marmottes (où nous n’avons pas vu une seule de ces petites bêtes), c’est plutôt facile mais les paysages n’ont rien d’exceptionnels si ce n’est la neige présente à certains endroits :
Il nous reste ensuite 1h avant d’arriver au refuge. Nous suivons une piste, très monotone… très désagréable ! On arrive exténués après nos 6h de marche !
Heureusement, le refuge est entouré de belles montagnes et cascades. Les vaches font sonner leurs cloches, les cochons se baignent et un magnifique cheval se promène.
Le refuge est accessible en voiture et il y a donc beaucoup d’italiens venus en famille (on est samedi). Je trouve que ça enlève pas mal de charme à la rando ! Mais je suis quand même bien contente de trouver une douche bien chaude et des lits nickels, ce qui n’était pas toujours le cas en Corse sur le GR20.
Pour le dîner, Big Mat et Gunther décident de prendre la demi-pension, ce qui semble être « la règle » en Italie. En effet, rien n’est prévu pour les randonneurs qui veulent manger par eux-mêmes. Heureusement, les proprios sont sympas et nous font chauffer de l’eau grâce à leur machine à café ! Clem et moi pouvons donc déguster nos lyophilisés… miaaaaaaam !
Comme l’an dernier en Corse, la soirée se passe autour des mots fléchés et du UNO !