Un peu d’incertitude sur la météo ce matin mais le beau temps semble l’emporter. Nous pouvons donc partir sur l’option privilégiée pour rejoindre le refuge du Chardonnet, à savoir le passage par le lac des Béraudes, un peu plus engagé (donc, à éviter par temps humide).
Les 3 premiers kilomètres sont en légère descente le long de la Clarée avec beaucoup de prairies, d’arbres, d’eau et de moutons ! C’est la caution végétale du trek pour faire plaisir aux amoureux de verdure.
On attaque ensuite la belle montée vers le lac des Béraudes, d’abord en forêt puis rapidement à découvert. Il est encore tôt, on ne souffre pas trop de la chaleur.
L’arrivée au lac est splendide, on arrive au bord de l’eau du lac des Béraudes qui est posé au fond d’un cirque magnifique.
Une petite pause plus tard, on repart sur le flanc gauche du lac en direction du col des Béraudes qui est situé au fond du cirque à gauche. On voit déjà qu’il y aura quelques névés à traverser. Le spectacle au fur et à mesure de la montée est époustouflant avec la couleur émeraude du lac qui apparaît avec les rayons de soleil.
La fin de l’ascension est sécurisée par quelques câbles mais, même des enfants de 8-10 ans passent sans problème (y compris la petite fille que Cécile a fait pleurer en lui proposant des bonbons :-)).
Une fois au col, on redescend légèrement par un chemin pas top sur quelques centaines de mètres pour aller déjeuner dans le pierrier situé au début du sentier en balcon.
C’est reparti sur ce fameux sentier en balcon, très facile au début puis un peu plus en dévers par la suite. Je comprends un peu plus tard que le groupe (et notamment les plus sujets au vertige) est stressé sur ce sentier étroit et en cailloux, mais, pour ma part, je continue à prendre des photos tranquillement !
Juste avant le col du Chardonnet, le sentier passe à côté d’une ancienne mine de graphite où on peut encore entrer et voir les rails et même un wagonnet.
Quelques minutes plus tard, le grand absent des treks 2018 et 2019 dont la présence était annoncée au cours du brief de la veille fait son apparition : le bouquetin ! Il traverse devant nous et passe tranquillement une vingtaine de mètres au-dessus de nous.
Après cet interlude animal qui détend tout le monde, il ne reste plus qu’à descendre en direction du refuge. Très belle descente mais Agnès commence à souffrir du genou et de l’orteil (satanées chaussures !).
En espérant que ça aille mieux demain !