C’est aujourd’hui l’étape « marathon » du trek 2012 avec plus de 1000m de montée et pas moins dans le sens inverse !
Nous partons tôt et prenons les crêtes plutôt que le GR classique. Selon la propriétaire du refuge, c’est un peu plus court mais attention à ne pas se perdre car c’est surtout le chemin des moutons ! Le paysage est splendide et très différent de ce qu’on a traversé jusque là : c’est comme une grande prairie avec beaucoup de verdure, de fleurs et de papillons. On a l’impression de marcher sur un gros tapis bien moelleux !
Par contre, c’est vrai qu’on peut facilement se perdre… Heureusement, on peut compter sur notre carte, la boussole et l’expérience de Clem et Big Mat !
Nous rejoignons le chemin du GR puis attaquons la montée jusqu’au col de Salenton, une montée très raide à la fin que nous faisons comme d’habitude à notre rythme avec Caro, toujours 2 fois moins vite que les gars !
Après une petite pause au col, nous repartons en direction du Mont Buet à plus de 3000m d’altitude. Le chemin passe à travers plusieurs névés et grimpe pas mal dans un sentier qui n’est que poussière. À 2650m, je décide de m’arrêter et de laisser monter les autres sans moi. Ce n’est pas vraiment la montée qui me fait peur mais plus la descente car c’est en descente que ma cheville peut lâcher. Et de la descente, on va déjà en avoir pas mal pour atteindre le refuge ! Je me trouve donc un petit endroit à l’abri du vent et face aux Aiguilles Rouges : paradisiaque !
Les autres finissent l’ascension et arrivent au Mont Buet où la vue est, semble t-il, exceptionnelle.
Nous pique-niquons face aux Aiguilles Rouges puis entamons la descente vers le refuge. La première partie relève presque de l’escalade : d’énormes rochers et un chemin très peu visible. Le petit bouquetin qui nous observe à seulement quelques mètres doit bien se marrer et nous voyant batailler dans les rochers !
Je fais super attention à ma cheville et les autres en ont déjà plein les jambes de la descente précédente ! La suite du chemin n’est pas beaucoup mieux : gros rochers, petits rochers et terre bien glissante en dessous… Idéal pour se tordre à nouveau la cheville, ce qui ne manque pas d’arriver ! J’arrive au refuge fatiguée et avec une douleur que je n’aime pas beaucoup… heureusement qu’il ne reste plus qu’une journée de trek !
En attendant le dîner, nous allons nous détendre au bord du torrent à côté du refuge. L’eau est vraiment glaciale mais nous permet de nous enlever la poussière que nous avons sur les jambes. Les gars, un peu fous, osent même la baignade complète ! Honnêtement je ne sais pas comment ils ont pu faire. L’absence de douches au refuge y est sûrement pour quelque chose mais Caro et moi préférons nous laver au robinet !
Après notre partie de Perudo et juste avant le dîner, nous voyons arriver un superbe bouquetin à seulement quelques mètres du refuge.. décidément, ils ne sont vraiment pas farouches ici !
T’as tort d’avoir peur! (pour l’orientation, en tout cas… Parce que, pour le vélo, tu peux avoir peur pour ma santé!)
Superbe!!!! Ca donne envie même si m’orienter avec Clem me ferait un peu peur:)
Avez-vous essayer une bonne descente en VTT maintenant qu’il est aguerri?:)