Rien de mieux que la vue sur les montagnes pour se réveiller… surtout après 10h en train de nuit !!
Nous arrivons à Briançon à 8h30 (pile poil l’heure prévue). Nous sortons de la petite gare et nous nous dirigeons vers le parking où se trouvent les bus. Nous avons réservé une navette pour Névache à 8h45 auprès de la société Rignon, mais elle n’est vraisemblablement pas encore arrivée. Les bus partent les uns après les autres et on se rend vite compte que quelque chose ne tourne pas rond… La navette nous aurait-elle oubliée ?! Ça en a tout l’air !
Heureusement que le chauffeur d’une autre société (Resalp) nous propose de nous monter jusqu’à Névache sinon ça aurait été taxi ! Il semblerait que nous ne soyons pas les premiers randonneurs « oubliés » par la société Rignon. C’est quand même un peu hallucinant puisque nous avions appelé pour confirmer 2 jours plus tôt !
Nous arrivons donc à Névache avec un peu de retard et retrouvons BigMat qui est venu de Lyon en voiture. Nous entamons notre marche un peu avant 10h, ce qui n’est finalement pas si mal étant donné les circonstances. Voici le profil de l’étape d’aujourd’hui :
La première partie du parcours se fait tranquillement à travers une forêt de pin. Nous arrivons près du chalet des Thures sans grande difficulté. Nous prenons ensuite à droite, le chemin vers l’Aiguille Rouge.
Ne voyant pas le chemin balisé, nous décidons de monter par un petit chemin tout proche de nous… une mauvaise idée puisque nous grimpons dans un pierrier et à la verticale ! De quoi nous casser les jambes dès le début de l’ascension. Nous avons pourtant encore 400m de dénivelé à gravir. Les gars ont pris de l’avance (quelle bande de lâcheurs) et nous nous retrouvons entre filles.
Nous montons tranquillement mais certains passages, notamment en fin de montée, sont un peu difficiles. Le vent qui souffle fort à certains endroits ne nous aide pas beaucoup.
Nous arrivons finalement à l’Aiguille Rouge après 2h30 de marche (depuis Névache). Les gars nous attendent au somment depuis déjà 40 minutes (un peu frigorifiés… ça leur apprendra à toujours vouloir courir !). Nous prenons quelques minutes pour manger un morceau puis redescendons bien plus vite que nous ne sommes montés : en seulement 30 minutes nous rejoignons le chalet des Thures.
Après avoir croisé pas mal de monde sur l’Aiguille Rouge, nous nous retrouvons maintenant pratiquement seuls dans les alpages. Nous trouvons un endroit un peu à l’abri et nous installons pour grignoter au son des moutons. C’est le vent frais qui nous force à repartir pour la dernière partie de l’étape. Nous passons à côté du charmant petit lac de Chavillon :
Nous redescendons ensuite 1h environ à travers une forêt de pin et atteignons les granges de la Vallée Etroite, un petit village plein de charme avec ses maisons en pierre et sa petite chapelle. Nous avons réservé au refuge I Re Magi et nous installons dans le dortoir. Un autre randonneur est déjà installé… le pauvre, il a du nous maudire en nous voyant débarquer à 8 !
Nous descendons ensuite sur la terrasse. Le soleil fait du bien mais le vent est un peu frais. Après s’être douchés, nous entamons tous une partie de UNO. Enfin tous, sauf Gunther qui a pris un bon coup de soleil et préfère rester dormir !
A 18h45, le gardien nous appelle pour l’apéro puis pour le diner. Le diner est servi dans une grande véranda avec vue sur les Rois Mages, 3 imposantes montagnes. Ce soir, nous avons tous pris la demi pension car une grosse étape nous attend demain. C’est un très bon choix, nous avons droit à la totale : antipasti, plat, fromage, dessert, café/thé et digestif ! Nous finissons la soirée sur une partie de UNO pleine de coups bas et de mauvaise foi… comme d’habitude donc !