Aujourd’hui, les prévisions météo sont incertaines : il doit pleuvoir légèrement entre 7h et 9h puis le temps devrait se découvrir petit à petit. Au programme : un petit 3000m facile mais quand même 1100m de dénivelé d’un coup, de bon matin.
Au réveil, la pluie annoncée est très légère mais le ciel bien bouché. Comme beaucoup, nous prenons un bon petit-déjeuner (buffet !!) sans nous presser et décollons seulement à 10h en direction du Pic du Mas de la Grave, en espérant arriver au sommet au moment de l’éclaircie.
Après 2km à plat ou presque, le sentier prend de l’altitude dans des pentes à mouton nous laissant déjà apercevoir l’éclaircie tant attendue et profiter d’une lumière magnifique.
Nous voici maintenant sur la crête bien large, deuxième partie de l’ascension. Fun fact : sur notre gauche, nous sommes en Auvergne-Rhône-Alpes (Isère) tandis que sur notre droite nous sommes en PACA (Hautes-Alpes). Nous hésitons entre gratin dauphinois et bouillabaisse pour toute la fin de l’ascension.
Le côté isérois est malheureusement bien bouché mais, de l’autre côté, nous sommes encore sous les nuages et c’est beau !
A nos pieds, il y a plein d’édelweiss, c’est magnifique, mais, si on regarde un peu plus loin, ce n’est pas très réjouissant : les nuages sont maintenant bien présents et on a un peu l’impression d’être dans une expédition de haute montagne dans la brume.
Il n’y a pas grand monde mais quelques personnes devant nous font demi-tour, il faut dire que ça n’a pas l’air de se dégager.
Culture projet oblige, nous irons jusqu’au bout et le sommet nous félicite en envoyant un petit grésil, limite neige, bien agréable 😉
Nous respectons la loi BigMat et nous installons au sommet pour le pique-nique (à l’abri de quelques pierres quand même) en imaginant attendre l’éclaircie.
Mais comme Brice attendant sa vague à Nice (on a les références de son âge !), c’est peine perdue et, malgré 4 couches, le bonnet et les gants, nous renonçons au bout de 15 minutes et décidons de descendre finir le pique-nique plus bas avec les moutons.
Descente assez kiffante dans le brouillard et un paysage presque volcanique, seuls. Petit à petit, les nuages se dissipent et donnent une ambiance énigmatique au moment.
Après la deuxième pause déjeuner, la descente se fait par le même chemin. Evidemment, comme annoncé, tout se dégage peu à peu, même si quelques nuages s’accrochent encore mais rien à voir avec le froid et la neige d’il y a deux heures 🙂
Heureusement, un petit clan de marmottes et marmottons nous anime la fin de la descente, avant le retour sur le Chazelet par la route forestière et la traditionnelle glace de fin de trek. Oui, deux jours, c’est un trek, donc les glaces sont validées !