Nous nous levons après 12h de sommeil mais nous sommes quand même crevés !
Direction la station de bus Soyuz pour aller à Pisco. Le taxi nous y amène très rapidement. Juste le temps de prendre nos billets et hop on est déjà partis ! Le trajet dure presque 4 heures. Pas étonnant puisque le bus s’arrête tout le temps pour prendre ou déposer des passagers, mais aussi pour prendre ou déposer des « contrôleurs ». On est d’ailleurs arrivés à la conclusion qu’il devait y avoir des contrôleurs de contrôleurs tant on nous a demandé nos billets !
Les bus ne vont pas jusqu’à Pisco et s’arrêtent au croisement de San Clemente à environ 6 km de la ville. Nous pensions donc prendre un taxi ou un bus mais, surprise, quelqu’un nous attend, une pancarte à mon nom à la main. L’hotel m’avait bien proposé de venir nous chercher en taxi, mais comme nous ne savions pas à quelle heure nous allions arriver, je n’avais pas confirmé. Silvia, qui nous attend, nous explique qu’elle travaille à l’agence de voyage en face de l’arrêt de bus. Toute la journée, elle a tendu sa pancarte à chaque fois qu’un bus s’arrêtait (et il y en a beaucoup)… délicate attention !
Nous montons dans le taxi et comprenons vite pourquoi les bus ne vont pas jusqu’à Pisco. La route est en construction. Le séisme d’août 2007 n’a malheureusement pas détruit que la route : 70 % des habitations ont été détruites. Encore aujourd’hui, la ville est un véritable chantier. Certaines rues sont mêmes impraticables en voiture ! Selon les habitants, la reconstruction est lente non pas par manque d’argent mais plutôt à cause des détournements de fonds…
Nous arrivons devant l’hôtel. Rien d’exceptionnel de l’extérieur. L’intérieur, par contre, est super mignon : un petit patio avec une cuisine sépare la réception des chambres… Un petit havre de paix au milieu des bruits de travaux et des klaxons de la ville !
Nous nous reposons un peu dans la chambre quand Carla, la propriétaire de l’hôtel, nous apporte des cocktails de bienvenue ! Ce sont des Pisco Sour, la spécialité du pays, que nous goûtons pour la première fois. Quel accueil !
Que de délicates attentions … ils savent recevoir !