Notre petite excursion en voiture de la veille nous a permis de découvrir les sites les plus éloignés de la ville. Pour le reste, nous optons pour le moyen de transport que nous préférons en vacances : nos pieds ! La marche est sans aucun doute le meilleur moyen de s’imprégner de l’atmosphère si spéciale de l’île de Pâques et de profiter au maximum du calme et de la nature qui y règnent.
Pour notre deuxième jour sur l’île, nous chaussons donc nos chaussures de rando et partons à l’assaut du volcan Rano Kau, au sud-ouest de l’île. Le volcan n’est pas situé très haut en altitude mais le chemin grimpe quand même et surtout, il fait très chaud ! Après 2h30 de marche depuis Tahai (où se trouve notre cabane), nous atteignons enfin le volcan. C’est le coup de foudre immédiat ! L’endroit est fabuleux : un cratère de 1600m de diamètre, entièrement recouvert d’une lagune et de roseaux de totora. Difficile d’expliquer avec des mots ce qu’on ressent face à un tel paysage… Je crois vraiment que c’est la première fois que je suis hypnotisée à ce point par un paysage et Clem aura du mal à me faire décoller !
Pourtant nous sommes également venus ici pour visiter le village cérémoniel d’Orongo qui se trouve sur un des flancs du volcan. Nous visitons les maisons et découvrons des pétroglyphes incroyablement bien conservés.
Le village surplombe l’océan et donne sur plusieurs petits îlots appelés motu. Tous les ans, avait lieu sur ce site la compétition de l’homme-oiseau : les hommes descendaient la falaise et nageaient pour rejoindre les motu où ils devaient récupérer l’œuf de l’oiseau qui y niche. Ils passaient parfois plusieurs semaines à attendre le fameux oiseau. Le premier qui revenait au village avec cet œuf devenait l’homme-oiseau pour l’année à venir !
Pour finir la journée en beauté, nous dégustons une bonne bouteille de vin chilien en regardant le soleil se coucher sur les moai de Tahai.
C’est fou, motu, ça veut aussi dire « île » en maori si je me souviens bien !
En tout cas, c’est très beau !