Après Séville, nous reprenons le chemin de la gare pour rejoindre les autres cités andalouses. Pour ce premier train espagnol, nous avons droit à un AVE (équivalent du TGV) un peu vieillot avec ses banquettes jaunes moutarde d’un autre temps mais très propre et confortable.
Prochain arrêt : Cordoue !
Le centre est beaucoup plus petit que Séville mais a beaucoup de charme avec ses ruelles fleuries et ses maisons blanches.
Le quartier de la Juderia est assez touristique mais, dans l’ensemble, la ville est plutôt calme.
Seuls les préparatifs de la fête de Cruz de Mayo créent un peu d’animation sur les petites places.
Ici aussi, les rives du Guadalquivir sont aménagées pour la promenade et avec des aires de jeux ou de sport. Le panorama du Pont romain et de l’imposante Mosquée-Cathédrale depuis la rive sud est spectaculaire !
Justement, le lendemain est consacré à la visite de la Mosquée-Cathédrale qui, comme son nom l’indique, a connu plusieurs « fonctions » au gré des invasions du millénaire dernier.
L’intérieur caractéristique avec ses centaines de colonnes et de voûtes rouges et blanches est vraiment incroyable.
Puis, au centre de l’édifice, on trouve la nef d’une immense cathédrale. C’est assez surprenant comme mélange de cultures.
Et, pour finir la visite, comme tout bon monument andalou, le fameux « patio des orangers » qui offre à voir la tour-minaret.
Bref, une jolie ville bien tranquille mais qui restera surtout dans nos souvenirs comme le lieu où nous avons acheté les gâteaux TostaRica à l’effigie des clubs et joueurs de la Liga !
Un petit coup de train (1h30) et nous voici à Grenade.
Événement : il pleut ! C’est un peu pénible mais ça ne m’empêche pas de rester en short comme depuis trois semaines 😉
Nous sommes rapidement dans l’ambiance orientale de la ville avec ses rues en pente remplies de souks, salons de thé et couscous/kebab et nous nous réchauffons avec un thé à la menthe !
Heureusement, tout se dégage dans l’après-midi (même si ça reste frais) et nous pouvons découvrir le quartier tout blanc de l’Albaicín situé sur la colline en face de l’Alhambra.
De là, on peut contempler l’étendue des bâtiments de l’Alhambra depuis le mirador San Nicolas, avec les montagnes de la Sierra Nevada en arrière-plan, c’est époustouflant !
Après un dîner typique (couscous), le lendemain est consacré à la visite de l’Alhambra, sous un beau soleil cette fois.
Nous arrivons tôt et ne sommes pas trop gênés par le monde, il faut dire que les quotas sont assez stricts et nous avons pris nos billets il y a presque trois mois !
Nous commençons par l’Alcazaba, la partie la plus ancienne de l’Alhambra, qui constitue la forteresse au-dessus de Grenade et offre un panorama à 360 degrés sur la ville et la Sierra Nevada (un peu dans les nuages).
Nous poursuivons avec la visite des palais Nasrides (aucun lien avec Samir), le lieu à la décoration la plus raffinée. Les murs et plafonds de chaque pièce sont délicatement taillés, on a vraiment l’impression d’être dans un palais des mille et une nuits.
Comme souvent, on trouve également des patios extraordinaires avec des fontaines ou bassins, notamment le patio des Lions. On a moins l’effet de surprise qu’à l’Alcazar de Séville mais ces palais nasrides sont tout de même exceptionnels.
La troisième partie de la visite est consacrée aux jardins, notamment aux jardins de Generalife. Ici, l’enchantement est surtout créé par les milliers de roses écloses qui donnent un air féérique à ces jardins.
Les jets d’eau complètent la panoplie du parfait jardin andalou.
Un lieu exceptionnel dans une ville où il fait bon vivre. Et, qui semble aussi avoir une vie nocturne agitée, si on en croit le nombre de groupes d’enterrements de vie de jeune fille que nous avons croisés !
Place maintenant à quelques jours de détente un peu plus au sud entre mer et montagne.