Nous nous levons le corps plein de douleurs de la veille mais nous sommes motivés : plus que 2 jours avant de se prélasser sur la plage !
BigMat et MiniMat décident de faire la variante, plus courte en distance mais plus technique. Nous les retrouvons à Bavella après 4 heures de marche en forêt… assez monotone en fait !
Alors que nous sommes juste à côté de Bavella, Cécile et moi perdons les traces du GR20 et prenons un mauvais chemin ! Au bout d’un moment, nous nous retrouvons perdues au milieu des rochers. On est obligées de faire demi-tour pour retrouver les marques qui indiquent le sentier. On apprendra un peu plus tard que Clem et Gunther se sont égarés au même endroit !
Finalement, nous arrivons à Bavella et c’est LE CHOC : bus, voitures, touristes et toutes les nuisances qui vont avec ! C’est le retour à la « civilisation » après 4 jours en pleine nature. C’est vraiment LA grosse agression ! Nous profitons tout de même du village pour prendre quelques forces dans un petit café et pour nous ravitailler à l’épicerie. La charcuterie et le fromage sont quand même bien meilleurs que nos lyophilisés ! Puis nous repartons vite pour fuir ce chaos !
Nous avons encore 1h40 de marche avant d’atteindre le refuge d’I Paliri : descente, puis montée, puis descente… c’est interminable !
Nous arrivons au refuge après 6h de marche (contre 7h annoncées dans le topo). La vue sur les aiguilles de Bavella est superbe…
et celle sur la mer nous fait rêver ! Demain nous y serons !!!!
En attendant, nous allons prendre notre habituelle douche froide. On commence à être habitués maintenant ! La douche est un peu loin : il faut descendre pendant 5-10 minutes un chemin de terre et de cailloux… pas évident en tongs et avec les courbatures que nous avons !
Pour la première fois depuis le début de notre aventures, le temps se gâte. Après manger, le vent se lève très fort alors nous enfilons nos vêtements chauds et nous nous réfugions dans une petite pièce à côté du dortoir. Évidemment, il n’y a pas de lumière, mais cela ne nous empêchera pas de jouer au UNO à la bougie et à la lampe frontale ! Nous convions Amélie et Maud, deux randonneuses rencontrées la veille, à jouer. J’ai bien peur que nous leur ayons fait un peu peur !