La croisière s’achève mais il nous reste encore quelques jours sur l’archipel avant de repartir en France.
Direction Isabela, la plus grande des îles (sa surface représente 58% de la surface total des Galápagos) pour prolonger l’enchantement de ces derniers jours !
Nous prenons le speed-boat, beaucoup plus rapide que notre bateau de croisière, qui part de Santa Cruz et rejoint Isabela en un peu plus de 2h. La traversée est décrite dans le Lonely Planet : « La traversée sur ces embarcations sans toilettes peut être agitée voire terrifiante ». C’est faux : il y a bien des toilettes… Après 1h30 sur un petit bateau à faire des bonds affolants sur les vagues, Clem décidera même d’y passer la dernière demi-heure du voyage :-S L’arrivée est un soulagement mais nous nous demandons déjà comment nous allons pouvoir remonter dans ce bateau dans 3 jours (et ce n’est pas seulement une excuse pour ne pas rentrer !).
Le lendemain, nous prenons la direction du volcan Sierra Negra (1490m), situé à 20 km de Puerto Villamil, « capitale » de l’île comptant 3 000 habitants, pour une petite journée de randonnée. Le temps est très couvert sur l’île et, après 40 minutes de taxi, nous atteignons notre point de départ (600m d’altitude) dans un épais brouillard. Bon…
Il y a beaucoup de monde et l’accompagnement d’un guide du parc national est obligatoire. Par chance, nous arrivons à nous greffer à un groupe dont le guide parle espagnol. Ça changera de l’anglais que nous entendons depuis 5 jours ! Nous commençons rapidement à monter en pente douce et la brume se dissipe au fur et à mesure que nous prenons de l’altitude.
Nous arrivons au bord du cratère (1000m) sans difficulté et sous le soleil ! Spectacle étonnant : le cratère est immense, 10 km de diamètre, et ses bords semblent très bas, comme une baignoire bien remplie !
Nous longeons le cratère puis descendons vers le volcan Chico situé à une petite heure de marche. Il s’agit en réalité d’une multitude de petits cratères situés les uns à côté des autres, dans un paysage lunaire. Avec la baie d’Elisabeth en arrière-plan et les cactus qui ont poussé sur les coulées de lave les plus anciennes, l’endroit est époustouflant.
Nous profitons du spectacle avant de rapidement faire le chemin en sens inverse pour être en ville en milieu d’après-midi. Juste à temps pour faire un saut à la Concha de Perla, petite baie abritée des vagues, où nous enfilons nos masques et tubas pour aller nager avec les poissons tropicaux. Nous finissons la journée en regardant les surfeurs prendre les vagues au coucher du soleil… décidément on peut tout faire sur cette île !