Après avoir toujours mis le cap au sud depuis 4 semaines, il est maintenant temps d’entamer la remontée ferroviaire de l’Andalousie vers Paris. Plusieurs escales sont au programme et la première nous mène à Tolède à 30 minutes au sud de Madrid.
Tolède est surnommée la ville aux trois cultures pour ses passés musulman, juif et chrétien et elle a été une des plus puissantes villes d’Espagne au Moyen-Age et à la Renaissance. La jolie gare nous met tout de suite dans cette ambiance.
La ville historique est située sur une colline et une flopée d’escaliers et d’escalators nous permet de la rejoindre facilement. C’est bien, ça nous remet dans le bain du métro parisien !
Nous déambulons ensuite dans les ruelles médiévales qui donnent vraiment l’impression d’être revenus au temps des chevaliers.
En plus des remparts, ponts et superbes portes de la cité, nous sommes plongés dans les siècles d’histoires avec la cathédrale, la mosquée et les synagogues.
Mais, au point le plus haut de la ville, se trouve surtout l’immense bâtiment rectangulaire de l’Alcazar que nous décidons de visiter. Visite un peu décevante car il s’agit surtout d’un musée de l’Armée et qu’une partie des bâtiments est fermée en raison d’un incendie de 2023. C’est très imposant de l’extérieur mais on est loin des mosaïques et fontaines des palais visités en Andalousie : l’intérieur est très sobre.
Justement, pour prendre un peu de recul sur la ville, nous décidons de monter sur la colline située en face pour rejoindre les miradors. Plus on monte, plus le spectacle de Tolède est majestueux.
En redescendant, nous nous arrêtons pour enfin réaliser « l’activité-carotte » vendue aux enfants depuis l’arrivée ici : la tyrolienne Fly Toledo qui traverse le Tage à côté du pont de San Martin. Succès garanti !
Avant de repartir, nous profitons également d’une rapide balade nocturne (avant l’orage !) pour apprécier les superbes éclairages des monuments et ruelles.
Après ce sympathique intermède médiéval, nous changeons d’ambiance en poursuivant notre chemin via Barcelone.
Notre première impression est très négative : le centre-ville est sale, les murs sont tagués et il n’y a que des magasins vendant des babioles pourries (sans parler des sex-shops !).
En se promenant dans le quartier gothique, on trouve quand même de belles surprises comme la Cathédrale ou le marché de la Boqueria.
Nous poursuivons notre re-parisianisation en passant par l’Arc de Triomf – pas de faute d’orthographe, c’est juste cette fameuse langue catalane 🙂 – et, après avoir mangé quelques empanadas, nous tirons jusqu’à la Sagrada Familia.
Opinion personnelle : je ne trouve pas ça exceptionnel de l’extérieur (surtout avec le monde et les grues) mais Agnès aime bien. Et surtout, on a moins anticipé le séjour à Barcelone que l’Andalousie donc il n’y a plus de place pour visiter l’intérieur de la basilique.
En revanche, nous avons pu réserver pour la Casa Batlló, l’une des maisons bourgeoises conçues par Gaudí. La visite, malgré la foule, est vraiment sympa et nous remet du baume au cœur après les impressions mitigées depuis notre arrivée à Barcelone.
Pour finir, nous remplissons avec succès les deux objectifs majeurs du séjour en Catalogne : manger de bons churros au chocolat et trouver un t-shirt du Barça pour Flavio.
Voilà, ce voyage de printemps touche à sa fin, nous faisons une halte en famille à Montpellier pour le week-end de l’Ascension avant de retrouver le rythme à grande vitesse de la capitale et de nous remettre sur les rails du quotidien…
Eh oui, il me restait encore plein de métaphores sur le train, mais je vais m’assurer qu’elles prennent le bon wagon pour une prochaine fois 😉