Pour ce dernier jour complet sur l’île de Pâques, nous laissons de côté nos chaussures de rando et enfourchons nos chevaux ! C’est tout fiers que nous commençons la balade.
Nous passons par des endroits vraiment grandioses, notamment des sites parsemés de pierres volcaniques noires. Désolée, nous n’avons pas de photos à vous montrer car on ne maîtrise pas encore assez nos montures pour risquer de sortir l’appareil photo en plein trot ou galop !
Oui, nous avons même eu la chance de faire du galop ! Le guide ne nous a pas vraiment averti alors j’avoue qu’on s’est un peu crispés sur les rênes lorsque nos chevaux ont commencé à accélérer. C’était à la fois si effrayant et si excitant ! Après plusieurs petits passages au galop, le guide nous montre le troisième volcan de l’île. Je crois bien qu’on serait passés à côté sans le voir s’il ne nous l’avait pas indiqué ! En effet, rien à voir avec les deux premiers. Le volcan que nous avons devant nous est tout petit !
Au bout de 2 heures, nous atteignons le plus haut point de l’île, Maunga Terevaka, à 507 mètres d’altitude ! Nous faisons une petite pause pour nous dégourdir les jambes et admirer la vue sur Hanga Roa, la capitale, et sur la péninsule de Poike. C’est vraiment chouette !
Le retour sera un peu moins chouette car nous ressentons déjà les joies de monter à cheval de manière occasionnelle : un beau mal aux fesses ! Heureusement, on a échappé au galop au retour. Mon postérieur ne l’aurait pas supporté 😉
Nous passons notre dernière soirée sur l’île de Pâques dans le port d’Hanga Roa où nous assistons ce soir encore à un superbe spectacle. De grosses tortues s’amusent dans les vagues. Il paraît qu’on peut se baigner avec elles, mais je crois que j’aurais peur d’y laisser une main tant elles sont grosses !
Ces quatre jours sur l’île de Pâques sont un peu la cerise sur le gâteau après nos 3 semaines en Patagonie. C’est sans aucun doute un endroit vraiment spécial, idéal pour se reposer et se ressourcer. Nous n’aurons qu’une seule déception, celle de ne pas avoir pu vraiment être en contact avec les rapa nui, relativement fermés aux touristes et encore plus aux chiliens du continent du fait des conflits qui les opposent.