Le trek 2023 nous emmène à la frontière italienne, dans un coin pas totalement méconnu : nous avons passé 2 semaines à l’été 2020 à Montvalezan avec les enfants et le Tour de l’Archeboc en 2019 démarrait également à quelques kilomètres de La Savonne, notre point de départ cette année.
Ce sera donc le Tour du Ruitor en 4 jours avec le retour des Géants après 5 ans d’absence et la première de Julie, la « petite amie » d’Antoine (c’est qui Antoine ?) aka Gunther. Gunther, lui, enchaîne sa 4ème année d’affilée (8ème cape au total).
Au menu : des étapes bien homogènes, des lacs, un glacier, des cols (enneigés ?), des descentes interminables et des refuges italiens. Quelle organisation formidable ! #auto-congratulation
Au départ, il manque juste un peu de soleil mais la chaleur est dans nos cœurs ❤. Julie, de son côté, compte sur son poncho McKinley à 1,99€ pour se réchauffer. Un choix audacieux pour une première.
Nous montons rapidement 300m pour rejoindre le joli vallon du refuge du Ruitor, toujours dans les nuages mais sans pluie désormais.
Le sentier suit ensuite le cours du Ruisseau du Petit Nant Grillotan (c’est vraiment son nom), tantôt dans de gros pierriers, tantôt sur un single plus classique jusqu’à nous amener au lac du Petit pour le premier pique-nique du trek.
L’occasion d’apprécier les différentes stratégies de restauration des couples (melon vs salade composée en barquette plastique vs fromage/saucisson basique). Il manque les Arlequin de Cécile mais Caro compense avec un paquet de Haribo.
C’est reparti pour la fin de la montée vers le col du Tachuy (2671m), qui marque notre arrivée en Italie. Un peu de neige au sommet mais surtout une magnifique vue sur le Mont-Blanc.
S’ensuit une descente extraordinaire parsemée de lacs plus beaux les uns que les autres. Mention spéciale pour le lac de Bellecombe facilement reconnaissable avec son énorme rocher au milieu.
Comble du bonheur, nous sommes quasi seuls depuis ce matin. Nous voyons finalement arriver un randonneur seul, qui nous annonce que le pont situé en contrebas que nous devons traverser pour rejoindre le refuge Deffeyes est en trop mauvais état pour être emprunté et qu’il faut trouver une autre option.
Caro le remercie avec un crocodile vert (ah, si on avait su…).
Léger vent de panique puisqu’on voit bien que le débit du torrent est assez fort mais nous analysons les options avec BigMat et repartons sans trop de stress.
Arrivés au pont, les derniers doutes s’effacent : notre randonneur s’est certainement fait un mauvais film tout seul et ça passe sans souci.
Dernière montée en direction du refuge avec toujours le Mont-Blanc en toile de fond et quelques signes de fatigue d’une partie de la team (le départ de Lyon à 7h se paie). Heureusement, nous arrivons vite sur le lac des Séracs et le dernier coup de cul pour rejoindre le refuge Deffeyes.
Une journée plus longue que prévu (arrivée après 18h) mais compensée par le plaisir des repas de refuge italien (pâtes en entrée puis plat de résistance, dessert et expresso !).
Je serais vous je passerais pas par le pont. Après à vous de voir